  HISTORIQUE :Réalisé à partir du programme d'artillerie de 1916 pour le matériel de destruction a tir vertical. La pièce, a ma connaissance, est la plus grosse arme sur rails, le plus lourds projectiles et la plus lourde charge explosive (660 livres) construite pour l'armé Française. Le montage représente un quatrième système type combinant berceau et recul coulissantes. La force de recul (17,860 t) est si grande qu'il est impossible à monter le canon directement sur les poutres latérales de l'affût ainsi que le tir à haute altitude jusqu'à 65 degrés. Aucune voies ne pouvait encaisser de telles forces, d'où l'apparition de ce quatrième type. Le canon est de 16 calibres et dispose de 168 rainures en torsion de 7° à droite. Le mécanisme de culasse est du type Schneider automatique a récupérateur d'air et le mécanisme de mise à feu électrique. Le canon est équipé de tourillon à roulements montés sur les deux poutres latérales du berceau. Le berceau est équipé de quatre cylindres hydrauliques de recul et deux récupérateurs pneumatique. La longueur de recul dans le berceau est 0,945 mètres. En outre, le montage est de type coulissant il est donc fourni avec des traverses positionnées sous l'affût. La longueur de glisse du recul est d'environ 1 mètre. L'ensemble revient à sa position de tir par un mécanisme électrique. Le mécanisme élévateur est à la fois manuel et électrique. Il comprend une crémaillère boulonnée sur le côté gauche bas de 'affût et un train d'engrenages droit menant au volant juste en face du tourillon gauche et le moteur électrique monté entre les poutres latérales de l'affût à l'avant du canon. Le canon peut être orienté en azimut seulement en le déplaçant le long d'une voie courbe. Les bogies sont équipés de moteur électrique pour un déplacement le plus fin possible. L'ensemble est fournie avec sept traverses ou poutres de friction, cinq sous l'affût et une sous chaque travée. Ces traverses sont positionnées pour le tir par vérins exactement comme dans les canon de 274, 305, 320, 340 et 370 millimètres monté en système coulissant. Les bogies sont équipés de quatre essieux chacun couplés par deux. Malgré un montage extrêmement lourd, 236 t, le freinage ne se fait qu' à la main, il n'a pas été observées de freinage pneumatique sur n'importe quelle monture français. Le système d'approvisionnement en munitions n'est pas sans rappeler celui de la monte d'autres coulissant. Dans ce cas, cependant, le transbordeur est entraînée par un moteur électrique et toutes les opérations de manutention, levage, enfoncement du projectile sont également électricité. La centrale électrique spéciale, en fin de train, est maintenu à environ 100 mètres de l'ensemble en action et le courant emmené par câbles. Les premiers essais eurent lieu à Quiberon en juillet 1918, lors de ces essais une pièce éclata. L'autre fut stockée et ne servie jamais sous les couleurs Française. En 1940, la pièce restante ne fut pas mobilisée, l'armée attendait l'assaut de la ligne Siegfried en 1941 et la livraison de 100 coups complet. Après l'armistice de 1940, les Allemands exigèrent la livraison et utilisèrent la pièce de 520mm lors du siège de Leningrad sous la dénomination 52 cm H (E) 871 (f). D'après certaine source, le 520mm subit l'explosion prématuré de l'obus dans le tube, la pièce sera abandonnée et reprise par les Russes qui par la suite la ferraillerons.
Conclusion : Il s'agit d'une pièce admirablement conçue, pourrait on dire « a la Française » mais comme d'habitude réalisée sans besoin réel de ce type d'arme et avec un budget en conséquence.
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|  PHOTOS MAQUETTE :Pas de maquette du véhicule.
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|  FICHE TECHNIQUE : |
Constructeurs : |
Atelliers de Schneider |
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|  Données techniques : |
Désignation : |
Valeur : |
Nombre de calibre : |
16 |
Longueur du canon : |
8,35 m |
Longueur de la partie rayée : |
6,200 m |
Masse de la bouche a feu : |
nc |
Nombre de rayures : |
168 |
Inclinaison des rayures : |
7° à droite |
Masse du matèriel complet : |
265000 kg |
Longueur totale hors tampon : |
32 m |
Pointage vertical dans l'axe : |
60° |
Pointage vertical par le travers : |
nc |
Pointage horizontal : |
Epis courbe |
Temps de mise en batterie : |
1 heure |
Vitesse sur rail : |
De 15 km/h |
Vitesse initiale : |
500 m/s |
Portée maximale : |
17000 m |
Cadence de tir : |
1 coups/5mn |
Quantité mobilisé en 1940 : |
1 |
Canonnier : |
nc |
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Munition : |
Obus explosif en acier à amorçage de culot |
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|  |   | Les matériels de l'armée Française 1940 tome2 : Edition Lavauzelle par Stephane Ferrard |
|   | A report on the characteristics, scope of utility, etc. of railway artillery : Ordonance Département Document N° 2654 Volume II |
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